Les lobbyistes et la conseillère fédérale Doris Leuthard veulent manifestement contourner par la petite porte la double décision du Conseil des Etats de maintenir les valeurs limites pour les installations de téléphonie mobile. Le rapport suivant montre ce que cela signifie.
« Sur la tempête qui va suivre, l’escroquerie suisse aux valeurs limites déjà connue n’aura sans doute été qu’une petite brise tiède », écrit Hans-U. Jakob, président de GigaherzAssociation suisse des personnes concernées par l’électrosmog. En effet, la commission consultative du Conseil national (CTT-N) exige, par un « vilain tour de marchand de bétail », rien de moins que des émetteurs de téléphonie mobile 36 fois plus puissants. Même le « Tages-Anzeiger » et le « Bund », favorables à l’économie, parlent d’un « tour de passe-passe ». « Mais d’abord, sous couvert de lutte contre la pornographie enfantine, il faut maintenant bloquer les sites internet critiques envers la téléphonie mobile », critique Hans-U. Jacob.
Blocage des réseaux
Selon Gigaherz.ch, la Commission des transports et des télécommunications a procédé à des auditions supplémentaires en vue de la discussion détaillée à venir sur la révision de la LTC. Les thèmes de la régulation de l’accès, de l’introduction de la technologie 5G et du blocage des réseaux ont été au centre de ces discussions. Lors de sa séance, la CTT s’est penchée sur la révision de la loi sur les télécommunications et a procédé à des auditions supplémentaires. En ce qui concerne la thématique du blocage des réseaux, la commission s’est renseignée plus précisément sur la procédure et le déroulement exact des choses lorsque des sites Internet au contenu pédopornographique sont découverts. Il s’est notamment intéressé aux avantages et aux inconvénients des différentes méthodes (suppression/blocage) disponibles aujourd’hui. Elle a en outre demandé des informations supplémentaires sur la collaboration entre Fedpol et l’organisation internationale Inhope, dont les représentants et les experts techniques ont participé à l’audition. « L’intention, en soi louable, de bloquer les sites Internet à contenu pédopornographique devrait alors être très rapidement suivie par l’appel à bloquer également les sites à contenu traitant des conséquences tragiques des rayonnements non ionisants. C’est ce qu’a déjà tenté de faire à plusieurs reprises le célèbre professeur de souris et de rats de Brême. Sans succès jusqu’à présent. Cela pourrait alors changer très rapidement », craint Hans-U. Jacob.
Assouplir les valeurs limites au détriment de la santé publique
Le président de l’Union européenne a également réagi avec indignation. Association faîtière Elektrosmog Suisse et Liechtenstein: « Il n’y a pas encore un mois que le Conseil des Etats a rejeté pour la deuxième fois, comme en 2016, une augmentation des valeurs limites pour le rayonnement des installations de téléphonie mobile. Malgré cela, la branche de la téléphonie mobile et son lobby demandent à la conseillère fédérale Leuthard d’assouplir les valeurs limites en faisant cavalier seul et en contournant le Parlement ». Des commandes en ce sens auraient déjà été passées à l’Office fédéral de l’environnement. Quel est l’objectif des opérateurs de téléphonie mobile ? En automne, le Conseil fédéral veut mettre aux enchères d’autres fréquences radio pour la téléphonie mobile. Pour que les fréquences puissent être utilisées de la manière la plus rentable possible, les valeurs limites doivent être assouplies au détriment de la santé publique. « Les responsables savent très bien à cet égard que pratiquement toutes les études indépendantes de l’industrie réalisées au cours des 20 dernières années démontrent un risque élevé de maladies graves. Ceux qui affirment qu’il n’y a pas d’effets nocifs pour la santé dus au rayonnement radioélectrique propagent des contre-vérités ou mentent sciemment. Le bon sens commanderait, au nom de la prévention, de renforcer les valeurs limites au lieu de les assouplir », affirme l’association faîtière. Pour que les mâts d’antennes puissent tout de même émettre plus de rayonnement sans augmentation nominale de la valeur limite, le lobby dicte une astuce bon marché. Lors de l’irradiation, la valeur limite doit être calculée en tant que valeur moyenne sur 24 heures. Au niveau international, c’est toutefois la valeur maximale du moment qui fait foi. La moyenne sur 24 heures aurait pour effet de faire de la population suisse l’une des plus mal protégées au monde. L’intervention de la commission du Conseil national intervient précisément maintenant, alors que les études les plus récentes démontrent des effets nocifs pour la santé du rayonnement de la téléphonie mobile dans le domaine de la valeur limite d’installation en vigueur en Suisse – et maintenant que la France met en œuvre un programme de réduction du rayonnement des antennes. Conformément à la loi de 2015, les installations de téléphonie mobile ne doivent plus y émettre de rayonnement plus important qu’elles ne l’ont fait jusqu’à présent en Suisse. « Du point de vue technique, il n’y a manifestement aucun problème à pouvoir offrir des services de téléphonie mobile fiables même avec des valeurs limites plus basses. Au lieu de promouvoir la téléphonie mobile en assouplissant les valeurs limites, il serait bien plus important, d’un point de vue économique, de faire enfin avancer le déploiement de la fibre optique jusque dans les appartements », demande l’association faîtière Elektrosmog Suisse et Liechtenstein.
Minimiser, déformer, falsifier
Des incohérences et des « astuces de garçons » similaires peuvent être observées dans d’autres pays – par exemple au Tyrol du Sud : comme le rapporte diagnose-funk.org, la centrale des consommateurs du Tyrol du Sud a présenté en mai 2017 une expertise sur le WLAN dans les écoles, dans laquelle elle critique sévèrement la politique du gouvernement régional. Dans le cadre de l’introduction prévue du WLAN, le gouvernement régional se réfère à une expertise qu’il a commandée et qui démontre la prétendue innocuité du WLAN. Mais : l’expertise du gouvernement régional minimise, déforme et falsifie les études. C’est ce que démontre la centrale des consommateurs du Tyrol du Sud. Il y a un an, elle a présenté cette critique au public et les médias en ont largement parlé. Selon diagnose-funk.org, l’expertise de l’association de consommateurs révèle de manière exemplaire les méthodes utilisées par l’industrie et les gouvernements pour fausser les études. Jusqu’à présent, le gouvernement régional n’a pas réagi.
Créer un champ vibratoire harmonieux
Comment se protéger des rayonnements à haute fréquence et de l’électrosmog ? « La loi de résonance dit que dans un champ d’oscillation, il ne peut pas y avoir de résonance avec des oscillations dont les fréquences sont en dehors de celles du champ », explique Richard Neubersch, propriétaire de Swiss Harmony à Grellingen, une entreprise spécialisée dans l’harmonisation de l’électrosmog. En d’autres termes, les ondes sont inefficaces : Dans un champ vibratoire harmonieux, les rayonnements artificiels restent sans effet, peu importe qui les génère, qu’ils proviennent du voisin ou de la tour de téléphonie mobile toute proche. Les produits mobiles de Swiss Harmony (BioRing, BodyCard, BioArmreif et le BioPatch) harmonisent le corps humain en transmettant la vibration harmonique sous forme d’information au système énergétique de la personne. Ainsi, les champs de rayonnement créés artificiellement ne peuvent plus entrer en résonance.
Protection contre les radiations nocives
Concrètement, cela signifie que : Les produits de Swiss Harmony pour l’harmonisation des maisons et des appartements font en sorte que le courant qui alimente un bâtiment en électricité reçoive un message différent. « Ils transmettent par résonance l’information du spectre lumineux visible au courant qui passe, lequel la répartit à son tour dans toute la zone d’action du circuit électrique », explique Richard Neubersch. Le champ électromagnétique de l’appartement ou de la maison deviendrait ainsi un champ harmonieux. Les émetteurs WLAN domestiques, les téléphones portables ou les téléphones sans fil sont antiparasités parce qu’ils sont connectés au champ électrique harmonique et émettent donc la même information harmonique.