52% de la population suisse considère les émetteurs de téléphonie mobile comme dangereux ou plutôt dangereux. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par la fondation Risikodialog de Saint-Gall. Dans quelle mesure la politique et l’administration prennent-elles au sérieux les préoccupations de la population à cet égard ?
Le rayonnement de la téléphonie mobile constitue-t-il réellement un risque pour la santé ou n’est-il que le fruit de l’imagination ? La fondation Risikodialog St.Gallen s’est penchée sur cette question et a demandé l’avis de 14 organisations scientifiques, gouvernementales et civiles, sans toutefois les évaluer. Les résultats de cette enquête sont résumés dans un rapport de 154 pages intitulé “Divergierende Risikobewerten im Bereich Mobilfunk – Schlussbericht vom Dezember 2016” et peuvent être consultés sur gigaherz.ch: L’association Gigaherz en a copié les graphiques qui lui semblaient les plus importants et y a ajouté ses propres commentaires. Sa conclusion sur l’enquête : “Après ces résultats clairs, les juges administratifs et fédéraux suisses devront à nouveau se pencher sur la question de savoir combien de temps ils veulent encore autoriser les stations de base de téléphonie mobile avec les énormes puissances d’émission actuelles de 15’000 à 30’000 watts ERP au milieu des zones d’habitation. D’autant plus que 52 pour cent, soit 4,3 millions de Suisses, considèrent les émetteurs de téléphonie mobile comme dangereux ou plutôt dangereux, et ce de manière constante sur plusieurs années. L’étude de la fondation Risikodialog St. Gallen, désormais disponible, devra leur donner raison”.
Tumeur cérébrale due à l’utilisation du téléphone portable : le tribunal donne raison aux patients
En Italie, par exemple, un tribunal a reconnu qu’une forte utilisation professionnelle du téléphone portable était à l’origine d’une tumeur au cerveau et a déclaré que les dommages qui en résultaient étaient une maladie professionnelle (voir aussi le rapport sur gigaherz.ch). Le patient a maintenant droit à des paiements mensuels de l’assurance accident. Dans le cas de cet Italien de 57 ans, le tribunal a considéré qu’il était prouvé que les antécédents médicaux de l’homme étaient dus à l’utilisation de son téléphone portable. Le patient avait travaillé pendant 15 ans pour les télécommunications italiennes et passait plusieurs heures par jour à utiliser son téléphone portable à des fins professionnelles. En 2010, les médecins ont diagnostiqué une tumeur cérébrale bénigne. “J’avais l’impression que mon oreille droite était constamment bouchée. C’est pourquoi je suis allé chez le médecin”, a déclaré l’homme aux médias italiens. La tumeur affecte l’audition de l’oreille droite. Les médecins ont décidé d’enlever le nerf auditif. Depuis, l’homme de 57 ans est sourd de l’oreille. Selon un spécialiste, la réduction des fonctions corporelles est de 23 %. “Pour la première fois au monde, un tribunal a reconnu l’utilisation inappropriée d’un téléphone portable comme cause d’une tumeur au cerveau”, ont déclaré les avocats Stefano Bertone et Renato Ambrosio après l’annonce du verdict.
Augmentation de la pollution électromagnétique due à la nouvelle loi sur l’énergie ?
Politiquement, la sensibilité à la thématique de l’électrosmog et du rayonnement de la téléphonie mobile a toujours une place restreinte en Suisse. La loi sur l’énergie, qui sera soumise au vote le 21 mai 2017, promeut des mesures qui, si rien n’est fait, augmenteront l’exposition de la population aux CEM dans des proportions insoupçonnées. Mais une volonté politique de réduire cette pollution par les CEM n’est pas encore visible, selon un rapport de l’association Dankverband Elektrosmog Schweiz und Liechtenstein. En plus de différentes mesures qui devraient conduire à une charge plus élevée, l’association faîtière mentionne également le besoin accru de communication de données à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments dans le cadre de la réalisation de la stratégie énergétique 2050. En l’absence de prescriptions adéquates, ce surcroît de besoins empruntera souvent la voie la plus simple et la plus économique sur le plan technique, craint l’association faîtière. Cela concerne également des tendances telles que l’Internet des objets, comme le prévoient la Poste et Swisscom. Les systèmes de communication radio mobiles semblent jouer un rôle important dans ce domaine. “Du point de vue de la santé publique, il est urgent de contrecarrer cette tendance. Seule la connexion par câble à fibre optique est un moyen de communication acceptable du point de vue de la santé”, soulignent les responsables de l’association faîtière Elektrosmog Suisse et Liechtenstein.
Créer un champ vibratoire harmonieux
Comment se protéger des rayonnements à haute fréquence et de l’électrosmog ? “La loi de résonance stipule que dans un champ d’oscillation, aucune résonance ne peut se produire avec des oscillations dont les fréquences se situent en dehors de celles du champ”, explique Richard Neubersch. En d’autres termes, les ondes sont inefficaces : Dans un champ vibratoire harmonieux, les rayonnements artificiels restent sans effet, peu importe qui les génère, qu’ils proviennent du voisin ou de la tour de téléphonie mobile toute proche. Les produits mobiles de Swiss Harmony (BioRing, BodyCard, BioArmreif et le BioPatch) harmonisent le corps humain en transmettant la vibration harmonique sous forme d’information au système énergétique de la personne. Ainsi, les champs de rayonnement créés artificiellement ne peuvent plus entrer en résonance.
Protection contre les rayonnements nocifs
Concrètement, cela signifie que : Les produits de Swiss Harmony destinés à l’harmonisation des maisons et des appartements font en sorte que le courant qui alimente un bâtiment en électricité reçoive un message différent. “Ils transmettent par résonance l’information du spectre lumineux visible au courant qui passe, lequel la répartit à son tour dans toute la zone d’action du circuit électrique”, explique Richard Neubersch. Le champ électromagnétique de l’appartement ou de la maison deviendrait ainsi un champ harmonieux. Les émetteurs WLAN domestiques, les téléphones portables ou les téléphones sans fil sont antiparasités parce qu’ils sont connectés au champ électrique harmonique et émettent donc la même information harmonique.