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5G : quand le gouvernement est sourd d’une oreille

Un produit phytosanitaire potentiellement cancérigène utilisé dans l’agriculture sera interdit en Suisse à partir du premier janvier 2020. Qu’en est-il des radiations de téléphonie mobile “potentiellement” cancérigènes ? Quel est le sérieux du gouvernement sur ce sujet ? Des études récentes ont pu démontrer des troubles génétiques et de la fertilité dus à la 3G et à la 4G.

Le Conseil fédéral interdit aux agriculteurs et aux jardiniers suisses d’utiliser des produits phytosanitaires contenant la substance active chlorothalonil à partir du premier janvier 2020, car on ne peut pas exclure que celle-ci soit cancérigène. “Si l’on voulait soumettre le rayonnement de la téléphonie mobile aux mêmes critères, les réseaux de téléphonie mobile devraient être désactivés en Suisse le premier janvier 2020”, commente Hans-U. Jakob, président de l’association Gigaherz.chLe Conseil fédéral a pris la décision de manière critique. Il y a pourtant suffisamment de raisons de suivre la même voie pour le rayonnement de la téléphonie mobile. Le rapport du groupe consultatif du Conseil fédéral “Rayonnement de la téléphonie mobile et santé”, publié le 29 novembre, décrit par exemple de manière dramatique les risques pour la santé liés au rayonnement de la téléphonie mobile : En effet, à la page 57 de ce rapport, on peut lire – selon Hans-U. Jakob – un “magnifique” graphique des risques et des dommages pour la santé dont les rayonnements de la téléphonie mobile sont responsables.

Avec suffisamment d’arguments est présenté : La modification des ondes cérébrales
Sont représentés avec une justification limitée: Tumeurs cérébrales, favorise le cancer (en expérimentation animale), baisse de la qualité du sperme, troubles de la circulation sanguine dans le cerveau, dommages au patrimoine génétique (ADN), mort cellulaire programmée, stress cellulaire oxydatif.

Astuces et tromperies

“En toute logique, le Conseil fédéral devrait là aussi conclure que l’examen des informations complémentaires par le groupe de travail “Rayonnement de la téléphonie mobile et santé” a révélé qu’il ne peut être exclu que certains modes d’action de ce type de rayonnement n’aient pas d’effets négatifs à long terme sur la santé. Comme ce rayonnement est diffusé dans tout l’espace aérien et que, comme pour l’eau potable, personne ne peut échapper à ses effets”, explique le président de Gigaherz.ch. Mais apparemment, c’est loin d’être le cas : “Au lieu de cela, on tente par toutes les astuces et manœuvres de tromperie imaginables de multiplier encore par quatre les valeurs limites de rayonnement. C’est-à-dire de 5 à 20V/m (volts par mètre). Ce qui permettrait aux groupes de téléphonie mobile d’exploiter des antennes jusqu’à 16 fois plus puissantes”. (Voir https://www.gigaherz.ch/5g-die-woelfe-im-schafpelz/) Sans cette augmentation “minime”, l’introduction de la norme de téléphonie mobile avancée 5G est impensable et la Suisse numérique de demain y est indissociable.

Postulat d’une conseillère aux États

Heureusement, il y a des hommes et des femmes politiques qui réfléchissent de manière critique et qui remettent en question les arguments courants, indépendamment du lobby de la téléphonie mobile. Ainsi, en septembre 2019, la conseillère aux États Brigitte Häberli-Koller a déposé le postulat 19.4043 “Réseau de téléphonie mobile durable”. Le Conseil fédéral a pris position à ce sujet fin novembre 2019 et a recommandé le rejet du postulat. Le Conseil des Etats, en revanche, arrive à une autre conclusion et accepte le postulat Häberli-Koller par 25 voix contre 19. Le postulat demandait des clarifications supplémentaires : l’accent est mis en premier lieu sur la clarification des conséquences sanitaires des rayonnements et de la 5G en particulier. Outre la recherche sur les effets sur la santé, il est également important de réfléchir à la manière dont il faudrait concevoir un réseau durable pour l’avenir, qui entraînerait un rayonnement aussi faible que possible tout en étant d’une qualité élevée. […] (extrait du postulat 19.4043 (sept. 2019) de Häberli-Koller). Même après le rapport du DETEC “Téléphonie mobile et rayonnement”, des questions essentielles restent sans réponse. Dans son postulat, Brigitte Häberli-Koller a soulevé la question de savoir si un réseau de téléphonie mobile centralisé à la Swissgrid ne serait pas plus judicieux.

Troubles du patrimoine génétique et de la fertilité

Les arguments en faveur d’une approche critique du rayonnement de la téléphonie mobile ne manquent pas. De nouveaux résultats de recherche sur les effets non thermiques, par exemple, confirment, selon un rapport publié sur diagnose-funk.org, des troubles du patrimoine génétique et de la fertilité dus à l’UMTS (3G) et au LTE (4G). L’ElektrosmogReport 4/2019 confirme, avec de nouvelles études, la tendance de la recherche : les rayonnements non ionisants entraînent, lors de l’irradiation, des lésions du patrimoine génétique(ruptures de brins d’ADN), y compris chez les lymphocytes, et endommagent les spermatozoïdes. Deux études constatent que l’irradiation expérimentale par de “vrais” téléphones portables est plus bioactive que celle par des signaux simulés par des générateurs. Jusqu’à présent, les lymphocytes étaient considérés comme des non-répondeurs. C’était le titre d’une étude du légendaire projet REFLEX de Schwarz et al. (2008) : “Radiofrequency electromagnetic fields (UMTS, 1,950 MHz) induce genotoxic effects in vitro in human fibroblasts but not in lymphocytes”. Il semble que de nouvelles connaissances aient été acquises dans ce domaine.

Modifications chromosoniques

L’étude de Panagopoulos (2019) démontre, pour une fréquence UMTS, que les modifications chromosomiques des lymphocytes augmentent de 100 à 275 pour cent après seulement 15 minutes d’irradiation et que cela est probablement dû à des lésions de l’ADN. Il s’agit d’un effet non thermique. L’irradiation a été effectuée par un téléphone portable. Des études antérieures sur les rayonnements de la téléphonie mobile sur les lymphocytes n’ont pas obtenu de résultats cohérents. L’auteur attribue notamment ce résultat à l’utilisation de champs simulés plutôt que d’appareils réels comme source de rayonnement. La grande variabilité des nouveaux rayonnements de téléphonie mobile les rend très bioactifs, car les organismes vivants ont du mal à s’y habituer. Ce point de vue a été étayé par Panagopoulos et al. déjà dans un travail de 2015.

Créer un champ vibratoire harmonieux

Comment se protéger et protéger ses enfants des rayonnements à haute fréquence et de l’électrosmog ? “La loi de résonance dit que dans un champ d’oscillation, il ne peut pas y avoir de résonance avec des oscillations dont les fréquences sont en dehors de celles du champ”, explique Richard Neubersch, propriétaire de Swiss Harmony à Grellingen, une entreprise spécialisée dans l’harmonisation de l’électrosmog. En d’autres termes, les ondes sont inefficaces : Dans un champ vibratoire harmonieux, les rayonnements artificiels restent sans effet, peu importe qui les génère, qu’ils proviennent du voisin ou de la tour de téléphonie mobile toute proche. Les produits mobiles de Swiss Harmony (BioRing, BodyCard, BioArmreif et le BioPatch) harmonisent le corps humain en transmettant la vibration harmonique sous forme d’information au système énergétique de la personne. Ainsi, les champs de rayonnement créés artificiellement ne peuvent plus entrer en résonance.

Protection contre les radiations nocives

Concrètement, cela signifie que : Les produits de Swiss Harmony pour l’harmonisation des maisons et des appartements font en sorte que le courant qui alimente un bâtiment en électricité reçoive un message différent. “Ils transmettent par résonance l’information du spectre lumineux visible au courant qui passe, lequel la répartit à son tour dans toute la zone d’action du circuit électrique”, explique Richard Neubersch. Le champ électromagnétique de l’appartement ou de la maison deviendrait ainsi un champ harmonieux. Les émetteurs WLAN domestiques, les téléphones portables ou les téléphones sans fil sont antiparasités parce qu’ils sont connectés au champ électrique harmonique et émettent donc la même information harmonique.


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