Lorsqu’il s’agit de protéger la population contre les effets des rayonnements de la téléphonie mobile, les autorités sont souvent loin d’être pressées. Sur gigaherz.ch, deux cas sont décrits qui donnent à réfléchir.
Selon un rapport d’André Masson du 17 décembre 2015 sur Gigaherz.ch, les autorités aiment se montrer particulièrement « bornées » face à tout ce qui s’oppose à la téléphonie mobile. Il en va de même pour les antennes dites « biseautées », c’est-à-dire les antennes à commande latérale. Le nouveau mot-clé s’appelle ici : « contrôle latéral » ou « beamforming ». L’antenne émettrice ne rayonne plus de manière fixe dans la direction comme jusqu’à présent, mais de manière variable : électroniquement, les participants à la conversation sont suivis à la vitesse de l’éclair afin de pouvoir les servir à tout moment avec un signal plus fort. A Langenthal, SUNRISE/HUAWEI prévoit apparemment une installation équipée d’antennes d’un nouveau type. Pour chaque secteur, deux systèmes d’antennes actuels doivent désormais être montés dans un seul boîtier plus large. Selon le rapport publié sur gigaherz.ch, le décalage temporel d’un signal permet de dévier latéralement le faisceau global, comme c’est le cas depuis longtemps pour les écrans radars.
Les valeurs limites pour le rayonnement de la téléphonie mobile sont-elles vraiment respectées ?
En cas d' »antenne louche », il faut vérifier dans d’autres logements si les limites légales sont respectées ou non. Ce que SUNRISE/HUAWEI n’a pas fait à Langenthal ; on calcule tranquillement, comme jusqu’à présent, avec un seul rayon « tout droit », critiquent les opposants. Ce fait a certes été critiqué dans l’opposition, mais les autorités auraient fait la sourde oreille. Après des allers-retours entre les autorités cantonales et fédérales, le pilotage latéral sera certes interdit. Selon le rapport publié sur gigaherz.ch, le permis de construire autorise toutefois le remplacement de l’équipement électronique – sans notification aux autorités, sans nouvelle procédure …
Le Tribunal fédéral ouvre lui aussi la porte à encore plus de radiations
Dans ses derniers jugements, le Tribunal fédéral autorise désormais l’installation d’antennes monstrueuses à très longue portée au milieu de zones résidentielles, comme l’explique Hans-U. Jakob dans son rapport de mi-décembre 2015 sur gigaherz.ch. Dans l’arrêt 1C_7/2015 du 6 novembre 2015, le Tribunal fédéral se serait définitivement écarté de son intention, jusqu’ici sanctifiée, selon laquelle les antennes de téléphonie mobile, lorsqu’elles doivent être installées dans des zones d’habitation, ne doivent pas desservir des régions étrangères à la zone, telles que des routes interurbaines, des autoroutes, des voies ferrées, des zones agricoles, des forêts ou même des communes voisines. Comme cette argumentation a permis d’empêcher l’installation de plusieurs antennes monstrueuses dans des zones d’habitation, notamment avec l’aide de Gigaherz.ch, il faut désormais en finir avec ce principe.
Un pansement de consolation
Selon gigherz.ch, ce jugement offre tout de même une consolation aux riverains des futures antennes monstrueuses : le point 3.5 des considérants stipule que les communes ont toujours le droit de limiter dans leurs règlements communaux de construction la construction d’antennes de téléphonie mobile dans les zones d’habitation en ce sens que celles-ci doivent présenter un lien fonctionnel avec cette zone et correspondre, de par leurs dimensions et leur puissance, à l’équipement usuel dans les zones purement résidentielles. Une telle limitation présuppose toutefois une réglementation cantonale ou communale correspondante concernant les zones d’habitation.
Initiative personnelle et protection personnelle
Conclusion : si les gens veulent se protéger des conséquences de la technologie de la téléphonie mobile, ils sont souvent perdants avec le principe de l’espoir et de la confiance. D’une part, il faut faire preuve d’une grande initiative personnelle et de ténacité, d’autre part, chacun peut se protéger lui-même dans une certaine mesure dans son environnement – par exemple en utilisant ces technologies avec parcimonie ou en se protégeant entre ses quatre murs par des mesures de blindage ou d’harmonisation ciblées.
Plus d’informations sur le sujet :
www.gigaherz.ch
www.gigaherz.ch/keine-ruhe-im-departement-umwelt-verkehr-kommunikation/
www.gigaherz.ch/weiterhin-wahrsagen-und-kaffeesatzlesen-bei-abnahmemessungen-an-mobilfunk-basisstationen/
Swiss Harmony : protection contre les rayonnements nocifs
Les produits « Swiss Harmony » pour l’harmonisation des maisons et des appartements font en sorte que le courant qui alimente un bâtiment en électricité reçoive un message différent. Ils transmettent par résonance l’information du spectre lumineux visible au courant qui passe, lequel la répartit à son tour dans toute la zone d’action du circuit électrique. Le champ électromagnétique de l’appartement ou de la maison devient un champ harmonieux. Les émetteurs wifi domestiques ou les téléphones sans fil sont antiparasités parce qu’ils sont connectés au champ électrique harmonique et émettent donc la même information harmonique.
Créer un champ vibratoire harmonieux
La loi de résonance stipule que dans un champ vibratoire, aucune résonance ne peut se produire avec des vibrations dont les fréquences se situent en dehors de celles du champ. En d’autres termes, les ondes sont inefficaces : Dans un champ vibratoire harmonieux, les rayonnements artificiels restent sans effet, peu importe qui les génère, qu’ils proviennent du voisin ou de la tour de téléphonie mobile toute proche. Les produits mobiles de Swiss Harmony (BioRing, BodyCard, BioArmreif et le BioPatch) harmonisent le corps humain en transmettant la vibration harmonique sous forme d’information au système énergétique de la personne. Ainsi, les champs de rayonnement créés artificiellement ne peuvent plus entrer en résonance.